Clichés de mon nouvel ami teuton Matthias Ditscherlein, issus de notre semaine européenne de “on-arrival-training”, entre Şile et Istanbul.
C’est bien beau de s’intégrer mais le blog passe un peu à la trappe dernièrement. J’étais donc à Ankara les 14 et 15 mars pour accompagner Açelya et son groupe Sayki au festival de l’immense université Ödtu. Partir en tournée peut faire rêver. Dans sa langue maternelle du moins. Car ici à nouveau mon « non-turc » s’est révélé assez pesant. Tout le monde avait l’air cool, chacun cherchait à établir le contact, mais finalement la barrière de la langue n’a pas permis les liens espérés. Il y aura quand même eu plus de positif que de négatif, et j’aurai un peu détaillé mes connaissances sur l’œuvre d’Atatürk, avec la visite du mausolée dédié. Le ciel gris, sans doute, n’aura cependant que confirmer l’avis général sur la capitale turque, morne et triste.
Jeudi dernier, nous étions donc de sortie avec mes camarades européens, direction Éphèse. Pour ceux qui s’en rappellent, Timothée, mon saint-patron, « contrôlait » cette mégalopole ayant compté jusqu’à 500 000 âmes. Je n’irais pas jusqu’à dire que je me sentais à la maison, mais il y avait là un clin d’œil marrant. Voir ces ruines pour de vrai était impressionnant, tranchant avec les vignettes historiques des bouquins scolaires. De 2,5 cm à 2,5 m. Il reste difficile de s’imaginer la grandeur des lieux de l’époque, mais vu les vestiges, on comprend que la ville ait pu être la seconde ville de l’empire romain. Papy ne blaguait pas !
Le lieu, renommé, est particulièrement touristique, même un jeudi midi. Le groupe, le guide, les « clichés » photographiques, parachevait cette sensation amère de tourisme de masse. Néanmoins, ça nous aura permis quelques détails croustillants. Les toilettes publiques, latrines communes, étaient la plaque tournante du « business » local. Les contrats s’y scellaient par une poignée de main virile, la droite évidemment, la gauche étant aux sales besognes.
Ps : ci-dessous, une image de mon compatriote Guillaume, prise à Sirince, village suivant sur notre itinéraire. La bourgade n’a pas grand-chose pour elle si ce n’est ses vins. Et quelques scènes pittoresques donc.